
Fourmies Habitat se sensibilise aux « violences conjugales et logement ».
Cette sensibilisation à eu lieu en deux étapes et a eu pour objectif de :
- Repérer les situations de violences conjugales
- Agir en tant que professionnel·le d’un organisme HLM
- Orienter les victimes vers les structures adaptées
LA FÉDÉRATION NATIONALE SOLIDARITÉ FEMMES, C ‘EST QUOI ?
C’est à la fin des années 1970, qu’une coordination d’associations issues du mouvement
féministe voyait le jour et devenait dix ans plus tard la Fédération Nationale Solidarité
Femmes (FNSF). Sa mission : dénoncer les violences faites aux femmes, en particulier les
violences conjugales, et créer des lieux d’accueil et d’hébergement pour les victimes. Un service téléphonique d’écoute fût créé, un numéro court et facilement mémorisable : le 3919, appel gratuit et anonyme. Depuis 2014, le 3919 est le numéro national de référence d’écoute téléphonique et d’orientation à destination des femmes victimes de violences. Le 3919 est ouvert 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. La FNSF conseille, oriente, et soutient son réseau d’associations. En 2021, elle en regroupe 73, réparties sur tout le territoire national.
Les différentes formes de violence :
- La violence verbale : si des hommes violents haussent le ton pour intimider leurs compagnes,d’autres prennent une voix suave et la victime reconnaît la tonalité dangereuse. D’autres encore gardent le timbre habituel, mais couvrent d’injures, de menaces et/ou de sarcasmes.
- La violence psychologique s’exprime par des attitudes diverses, des propos méprisants, humiliants.Le compagnon violent renvoie à la victime une image d’incompétence, de nullité. Il l’atteint dans son image à travers le regard des autres. La victime perd progressivement confiance en elle-même et en ses possibilités. Peu à peu s’installent le désespoir, une acceptation passive de la situation.Elle s’isole, s’enferme dans la honte, n’ose plus prendre d’initiative. Cette violence peut conduire à la dépression, à l’alcoolisme, au suicide.
- La violence physique, contrairement à une idée répandue, n’est pas toujours présente dans les situations de violence conjugale. Elle peut apparaître très ponctuellement, parfois après des années de violences psychologiques et/ou verbales. L’homme violent devient alors brutal, passe aux coups ou à la contrainte physique.
- La violence sexuelle est la plus cachée. L’homme violent oblige sa compagne à avoir des rapports sexuels malgré elle, selon ses fantasmes, avec lui ou avec d’autres partenaires. Il peut parfois la forcer à se prostituer. Les viols, les agressions sexuelles, les rapports acceptés sous la contrainte ou pour calmer le partenaire sont réguliers. Les victimes ont beaucoup de difficultés à parler d’une violence liée à une sexualité qui touche l’intimité et reste associée au devoir conjugal, qui n’existe pas.
- La violence économique peut s’exercer différemment selon les milieux : revenus déposés sur un compte dont seul le partenaire violent détient la signature, surendettement, rétention des carnets de chèques et de la carte bancaire, les biens immobiliers de la victime disparaissant sous la gestion bienveillante de monsieur… Elle aura pour objet de déposséder la victime de toute possibilité d’autonomie financière.
- La violence administrative est employée pour ôter tout moyen à une personne de vivre indépendamment de son partenaire. Elle prive la victime de tout accès à ses droits. Elle nie son identité : vol de papiers, refus de faire les démarches pour l’obtention du titre de séjour pour les femmes étrangères, détournement de courrier administratif (CAF, sécurité sociale…).
Cycle de la violence :

Aide aux victimes de violences conjugales en tant que bailleur social.
La mutation de logement : Pour bénéficier d’une mutation de logement, vous devez déjà être locataire d’un bailleur social et avoir une demande de logement en cours et valide. Une mutation consiste pour la ou le locataire d’un logement social à changer de logement en restant locataire du même bailleur.
Les femmes justifiant de violences au sein du couple et les femmes menacées de mariage forcé font partie des catégories prioritaires pour l’accès au logement social et pour la mutation de logement social (Code de la construction et de l’habitation, art. L.441-1 et L.441-1-5).
Se reloger dans le parc social.
En cas de recherche d’un nouveau logement, deux options s’offrent à vous : un logement privé, accessible à tous, ou un logement social, attribué sous conditions de ressources. Le parc privé n’a pas de réglementation spécifique pour les femmes victimes de violences, et les loyers peuvent être élevés, Le parc social, plus abordable au niveau du loyer, est davantage encadré par la loi et il accorde ainsi, sous certaines conditions, une priorité aux femmes victimes de violences. Néanmoins, le délai d’obtention d’un logement d’habitation à loyer modéré (HLM) peut varier selon les régions entre plusieurs semaines et plusieurs années.
LES VIDÉOS :



En parler c’est déjà agir ! Victime de violences conjugales : 3919, appel gratuit et anonyme.
Pour plus d’information sur comment effectuer une demande de logement.
L’équipe de Fourmies Habitat, bailleur social à Fourmies, 35 rue Bouret.